Espèces exotiques envahissantes
Accédez à la section sur les espèces exotiques envahissantes
Espèces terrestres
- Berce du Caucase
- Les Nerpruns bourdaine et cathartique
- La Renouée du Japon
- Le Roseau commun ou phragmite
Espèces aquatiques
État de la situation en Estrie
Outils
Outils d’identification
Généraux
- Dépliant général sur les plantes envahissantes et Activités de lutte contre les plantes envahissantes (MRC du Granit, 2020)
- Surveillez les envahisseurs des milieux aquatiques. Ouvrez l’oeil! (CQEEE, 2019)
- Plantes exotiques envahissantes (Memphremagog Conservation Inc)
Moule zébrée
Myriophylle à épi
Cladocère épineux et la Puce d’eau
Berce du Caucase
Renouée du Japon
Nerpruns
Roseau commun
Autres
Nettoyage des embarcations et stations de lavage
Capsules vidéos
- Les espèces exotiques envahissantes aquatiques (2019)
- Bats-toi pour ton lac – Les moules zébrées (2019)
- Alliance pour un Programme national de gestion du myriophylle en épi (2018)
- Espèces exotiques envahissantes : 5 étapes pour protéger son lac (MDDELCC, 2014)
- Contrôle de la Renouée du Japon au Marais de la Rivière aux Cerises (CREE, 2018)
- La Berce du Caucase, vous connaissez? (CREE, 2016)
Des espèces envahissantes gagnent du terrain menaçant l’équilibre écologique de nombreux écosystèmes terrestres et hydriques.
Deuxième cause de perte de biodiversité à l’échelle mondiale, les espèces exotiques envahissantes causent d’importants impacts environnementaux, sociaux et économiques dans notre région.
Une espèce exotique est une espèce introduite par l’activité humaine de façon intentionnelle ou accidentelle dans un nouvel environnement à l’extérieur de son aire de répartition historique (Environnement Canada, 2004). Par contre, une espèce est désignée exotique envahissante lorsque son établissement dans un milieu entraîne des impacts environnementaux, sociaux et économiques (Agence canadienne d’inspection des aliments[ACIA], 2008; Environnement Canada, 2004; Programme des Nations Unies pour l’environnement[PNUE], 2002;).
En Estrie, six espèces font l’objet d’une surveillance et d’une lutte afin de contrôler leurs populations. Voyez les onglets suivants pour les détails.
La Table estrienne sur les espèces exotiques envahissantes
Le CREE coordonne depuis 2018 la Table estrienne sur les espèces exotiques envahissantes et anime les rencontres qui se déroulent deux fois par année. La Table est composée d’une vingtaine de représentants des MRC, ministères et organisations concernées par la problématique des EEE en Estrie. Les objectifs visent la concertation des intervenants, le partage d’informations, de bons coups et d’outils de sensibilisation, la réalisation d’une cartographie régionale, l’organisation de formations techniques et de sites de démonstration et la coordination du Forum estrien sur les espèces exotiques envahissantes qui se tiendra les 26 et 27 mai 2021 à Magog.
État de la situation en Estrie
Dans le cadre des travaux de la Table estrienne sur les espèces exotiques envahissantes (EEE), les différents intervenants du territoire ont partagé leurs données d’inventaire afin de réaliser une cartographie de la situation actuelle en Estrie pour 10 espèces prioritaires.
Historique de la lutte régionale sur les espèces exotiques envahissantes
Au début 2016, le comité de la zone périphérique du Parc national du Mont-Orford sélectionnait comme premier chantier de travail la gestion des espèces envahissantes exotiques sur le territoire de la zone périphérique. Afin d’appuyer les démarches du comité dans ce premier de chantier de travail, des Plans stratégiques d’interventions pour la gestion des espèces exotiques envahissantes dans la zone périphérique du Parc national du Mont Orford ont été réalisés pour cinq espèces identifiées prioritaires : le myriophylle à épi, la renouée du Japon, le nerprun bourdaine, la berce du Caucase et le roseau commun (phragmite). Afin d’outiller le comité et les différents intervenants impliqués, un Plan action régional a été élaboré. En mai 2018 lors d’une rencontre d’échange regroupant plusieurs intervenants concernés par la problématique en Estrie, il a été clairement mentionné par les participants le besoin de partage d’informations et d’outils, la gestion d’une plate-forme collaborative et le CREE a été identifié pour la coordination d’une table à l’échelle de l’Estrie. La rencontre de démarrage de la Table estrienne sur les espèces exotiques envahissantes s’est tenue en décembre 2018.
Vous êtes invités à parcourir les différentes sections de cette page afin d’obtenir de l’information sur les principales espèces problématiques sur le territoire et de consulter les différents outils réalisés.
N’hésitez pas à nous contacter pour nous faire part de vos démarches.
REPORTÉ aux 26 et 27 mai 2021
Pour tout accompagnement en gestion des espèces exotique envahissantes, communiquez avec Geneviève Pomerleau au (819) 821-4357.
Accompagnements et services-conseils
- Accompagnement en gestion des plantes exotiques envahissantes
Conférences et ateliers
- Atelier pratique sur l’identification et la gestion de la Berce du Caucase
- Conférence « Les espèces exotiques envahissantes en Estrie : les actions de lutte régionales »
- Atelier dans les écoles primaires sur l’herbe à poux
Protection des milieux naturels et des milieux humides
La protection des milieux humides est une priorité pour le CREE à l’heure où chaque MRC doit réaliser son plan de conservation des milieux humides et hydriques (PRMHH).
En Estrie, 739 km2 de la région est un milieu humide, soit 7% du territoire estrien (MDDEFP, 2013).
Qu’il s’agisse d’étangs, de marais, de marécages ou de tourbières, les milieux humides représentent les mailles essentielles de la trame des milieux naturels du territoire québécois. Ces écosystèmes constituent l’ensemble des sites saturés d’eau ou inondés pendant une période suffisamment longue pour influencer la nature du sol ou la composition de la végétation. (Source : MELCC).
En 2020-2022, les 7 MRC de l’Estrie se concerteront pour la rédaction de leur PRMHH. Consultez la « Démarche régionale concertée pour les plans de milieux humides et hydriques ».
Passer de 10 % à 17 %
Le Québec s’est doté d’objectifs de protection du territoire de 17% des milieux terrestres afin d’atteindre les cibles internationales. Au 31 mars 2020, le Québec comptait 10,04 % de sa superficie en aires protégées. En collaboration avec les organismes de conservation, le CREE répertorie et analyse l’ensemble des initiatives de protection en vue d’offrir un portrait plus réaliste des efforts de conservation en cours en Estrie et d’influencer les décideurs vers des mesures de protection qui permettront d’atteindre les objectifs de conservation en Estrie.
Organismes de protection des milieux naturels
Deux organismes de l’Estrie ont pour mission de veiller sur les milieux naturels. Visitez-les :
Organismes de bassins versants
Cinq organismes de bassins versants (OBV) sont attitrés à l’Estrie, soit :
- Comité de bassin de la rivière Chaudière
- Conseil de gouvernance de l’eau des bassins versants de la rivière Saint-François (COGESAF)
- Organisme de bassin versant de la baie Missisquoi
- Organisme de bassin versant de la Yamaska
- Organisme de concertation pour l’eau des bassins versants de la rivière Nicolet
Et une coopérative de solidarité offre ses services d’expertise-conseil :
- Le Regroupement des Associations Pour la Protection de l’Environnement des Lacs et des bassins versants (RAPPEL)
Pour tout accompagnement en protection des milieux naturels, communiquez avec Geneviève Pomerleau au (819) 821-4357.
Accompagnements et services-conseils
- Participation à l’identification et à la délimitation de milieux humides
- Accompagnement pour l’élaboration et la mise en œuvre de plans régionaux des milieux humides et hydriques (PRMHH)
- Accompagnement pour la réalisation de projets de lutte aux îlots de chaleur, de verdissement, de gestion des eaux de pluies de surface, d’aménagement paysager favorisant la biodiversité et d’amélioration du milieux de vie des citoyens