Québec, Montréal et Sherbrooke, le 9 novembre 2017 – La coalition SOS mont Hereford annonce qu’elle appuie le scénario d’enfouissement proposé par Forêt Hereford inc. (FHI), tracé qui passerait notamment sous des chemins forestiers situés dans la Forêt communautaire Hereford. La coalition joint ainsi sa voix à celles des communautés locales, ainsi que de la MRC de Coaticook en faveur de l’enfouissement de la ligne. L’option de la ligne aérienne à haute tension menaçait de défigurer et fragmenter de manière importante le mont Hereford et sa forêt, une zone de conservation reconnue.

« En ajoutant notre voix à celles des autres organismes et des communautés locales, nous voulons montrer qu’il existe un compromis qui rallie actuellement tous les intervenants, et qui est de loin préférable à celui d’une ligne aérienne en plein cœur du mont Hereford avec compensation, la solution actuellement prisée par Hydro-Québec », a déclaré Mélanie Lelièvre de Corridor Appalachien.

Philippe Couillard favorable à l’enfouissement de Northern Pass : SOS mont Hereford se réjouit de ce tournant majeur

Sherbrooke, Montréal et Québec, 10 novembre 2017 – La coalition SOS mont Hereford se réjouit de la position ferme du Premier ministre Philippe Couillard en faveur de l’enfouissement de la ligne Northern Pass. Après avoir un temps repris les arguments d’Hydro-Québec en faveur d’une ligne aérienne, il rejoint maintenant les arguments et la position unanime du milieu, du mouvement de la conservation et de ses deux représentants en Estrie, le ministre Luc Fortin et le député Guy Hardy. Pour la coalition, il s’agit d’une étape majeure dans le dossier de la sauvegarde du mont Hereford et de sa forêt.

Jacinthe Caron, directrice du Conseil régional de l’environnement de l’Estrie, est soulagée que le Premier ministre joigne enfin sa voix à celle du milieu : « il n’y a jamais de solution idéale lorsqu’on traverse un territoire pour y passer une ligne électrique. Le compromis proposé par Forêt Hereford – l’enfouissement dans une partie de l’aire protégée, mais sous l’emprise de chemins municipaux et forestiers existants – permet d’en éliminer les impacts sur le paysage, de les minimiser sur l’écologie du milieu, tout en respectant les communautés qui devront vivre avec le déploiement de la ligne. »